|
Question :Quel sont les enjeux de la littérature, et en quoi peuvent-ils constituer le lieu de l'expression de « la révolte » ?
Dissertation seconde partie :Nous allons ici étudier les différents enjeux et la littérature, et notamment le fait de dénoncer et de faire réfléchir par exemple, dans « le procès », Frank Kafka nous invite à réfléchir sur la puissance de l'homme face à l'infini, symbolisée dans l’œuvre par la lutte incessante de Joseph et de M. au centre du tribunal, qu'il accuse d'un crime dont M. ne sait rien, et le condamne aux termes de la désillusion de M., qui pense pouvoir lutter contre cette instance énigmatique qu'est le tribunal. Malgré son impuissance ce monde, symbolisée par la mort de M. à la fin du roman malgré les démarches entreprises. La littérature sert véritablement à exprimer la révolte, dans le sens où elle expose la cause, les raisons et les conséquences de celle-ci. par exemple, dans « 1984 » et « la ferme des animaux », chargeant elle dénonce la pression, le danger des méthodes de manipulation de la pensée ainsi que les méfaits du totalitarisme sur l'être humain par l'intermédiaire du personnage de Winston Smith dans « 1984 » , faisant parti d'une entité appelée le parti, contrôlée par « Big Brother » , tous les aspects de la société sont contrôlés. La littérature permet donc de mettre en scène des problèmes universels, et de la dénoncer par l'intermédiaire de la fiction, et ainsi d'inciter le lecteur à la valse, à la prise de conscience sur le monde.
Nous allons ici étudier le fait que la littérature est le lieu privilégié de l'argumentation, efficace lorsqu'il s'agit de dénoncer ou de faire réfléchir dans le but d'exprimer une révolte. Par exemple, dans « les mains sales » de Jean-Paul Sartre, le personnage d'Hugo Barine exprime incessamment sa volonté de révolution, en témoigne le fait qu'il veuille assassiner Hoeclarer car il ne considère trop modérer dans sa pensée. En effet, Hugo Barine représente la révolte teintée d'individualisme. Alors que Hoederer symbolise lui la révolte collective. Jean-Paul Sartre invite donc le lecteur à réfléchir avec conséquence d'une révolte, à l'idéologie qu'il amène, par l'intermédiaire d'une argumentation se dosant principalement sur la conviction. L'auteur est donc la littérature est apte à donner une consistance, une forme, une épaisseur à la révolte grâce à l'argumentation quelle recèle bien savant. Nous pouvons donc affirmer que la littérature est un lieu d'expression de de la révolte, c'est un moyen d'universel visant à faire réfléchir sur l’avenir et à dénoncer les dérives de l'humanité en exposant ses défaites par l'intermédiaire de la fiction intrinsèque à toute œuvre.
Nous allons étudier enfin, le fait que la littérature ne soit qu'une transfiguration de la réalité vécue par quelques hommes et donc qu'elle ne peut assumer l'efficacité d'une action collective telle que la révolte en se basant sur l'échelle de l'individu unique en effet, nous pouvons nous questionner sur la légitimité de cette révolte voulue par la littérature car on peut estimer que la révolte « littéraires » et s'appliquait qu'à une élite, du fait que l'artiste et le plus apte à transmettre des vérités, à débattre sur la condition humaine, et donc en dépeindre sur ses plus grands défauts. Par exemple, dans « le château », Franz Kafka invite à réfléchir par l'intermédiaire de protagonistes sur ce que fait l'homme, perdue au milieu d'une d'un monde qui n'a plus de sens qui n'est pas accessibles à l'homme. Le fait que les littératures puissent être le lieu de l'expression de cette révolte peut-être remise en cause du fait que le lecteur n'est pas à même de saisir toute la portée d'une œuvre, ou d'en comprendre l'ouvrage, et du fait qu'il n'est pas artiste, il peut ne pas se sentir impliqué face à une tentative de révolte menée par un artiste, du fait du décalage entre leurs deux « conditions ». il paraît donc difficile de penser que la littérature et le terrain privilégié de la révolte de la condition humaine, puisqu'elle est véritablement élitiste, et ne touche que très peu d'entre nous. Il apparaît en effet que pour entraîner une action collective telle qu'une révolte, il faut tout d'abord qu'elle se base sur une idéologie commune à tous.
Ainsi, la littérature est un lieu d'expression sur la révolte au sens ou la littérature n'est que transfigurations de la réalité vécue par l'homme.
|