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1880-1900 : la république sa racineProfitant de la défaite de Napoléon III contre la Prusse, les républicains proclament la IIIe République le 4 septembre 1870. Mais il doit faire face à de nombreuses oppositions de gauche (commune de Paris, réprimée en 1871) comme de droite (succès électoraux des royalistes durant les années 1870).
Ce n'est qu'à partir de 1879 que les républicains disposent d'une majorité parlementaire stable. Il met en oeuvre une politique garantissant les droits fondamentaux d'expression et d'association. Ils rendent l'instruction primaire gratuite, obligatoire et laïque (loi série des 1881 et 1882) et impose une stricte séparation des églises et de l'État (loi sur la laïcité de 1905.) 1940-1946 : la république abolie puis restaurait
À la faveur de la défaite française de 1940, le maréchal Pétain est porté au pouvoir. Depuis Vichy, il prétend redresser le pays en lui faisant subir une « révolution nationale ». La république est abolie et remplacée par un « État français » autoritaire qui s'engage dans une politique de collaboration avec l'Allemagne. Depuis Londres, De Gaulle conteste la légitimité du régime de Vichy et lui oppose « la France libre ». Après la chute de Pétain (1944), puis débat sur les institutions oppose les différents partis issus de la résistance. La IVe République, qui donne l'essentiel du pouvoir au Parlement, voit finalement le jour en 1946. 1958-1952 : la république rénovée
Discrédité par une instabilité gouvernementale chronique et son incapacité à gérer la décolonisation, la IVe République est abolie en 1958 par le général De Gaulle qui lui a toujours été hostile. Il fait adopter par référendum la constitution de la Ve République qui accroît sensiblement les pouvoirs du président.
Premier à occuper ce poste, De Gaulle en renforçait encore l'importance en 1962 en faisant adopter par référendum le principe de l'élection du président au suffrage universel direct. Retour à l'acceuil
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